Nous prenons le temps avec les trois mecs d’expliquer un peu notre rencontre et commence c’est passé les premiers temps, les premières impressions, il est vrai que moi, j’étais un sacré spécimen, non seulement j’avais un look peu commun, avec mes tatouages, mes piercings, ma maigreur extreme, mes cheveux et mon air d’enfant malgré mes 16ans a l’époque, et le faite que j’étais un rockeur né. Je souris quand Belle nous dit que c’est bien qu’après tant d’année on soit aussi complice.

« C’est chouette oui, surtout que ca tombe bien, ils sont plutôt cool »
Je ris, car non ils sont pas cool, ils sont géniaux, d’ailleurs on rit tous. Puis Belle réclame une photo, je commence a chercher dans mon téléphone et je trouve trois différentes photos de l’époque et je lui montre en souriant.

« Et encore sur ces photos j’avais commencé a reprendre du poids mais j’ai beaucoup évolué et j’évolue toujours, j’avoue ce look me manque un peu par moment, je l’aimais beaucoup. »
Je ris doucement et la laisse regarder la photo, il y a même des vidéos de nos conneries d’adolescent ; enfin surtout mes délires genre avec les ventilateurs, les musiques de disney et autres trucs comme ca.

Je n’ai jamais eu honte de mes looks, au contraire, ils étaient une partie intégrante de moi, même si aujourd’hui, du moins pour l’instant, j’ai des cheveux courts, blonds, rien ne dit que d’ici quelques temps je ne retrouverai pas ce look, tous mes looks sont une partie de moi, font parti de ma vie et compte pour moi, jamais je n’ai été quelque chose qui ne me plaisait pas. Je montre les photos à Belle, rien qu’à la tête qu’elle tire, on a tous un rire, il faut dire que les trois lascars ont eu la même réaction en me voyant la première fois.
D’ailleurs le guitariste fait un commentaire en riant « c’est l’une des raisons de son surnom de Timon, a cause de sa touffe de cheveux de l’époque »
Je ris a mon tour, c’est vrai qu’ai début on m’appelait Simba, mais avec la chanson de disney que je chante toujours ca a fini en Timon.
Belle me dit qu’elle doit y aller, qu’elle doit appeler la personne qui s’occupe de Nicolas, et rentrer chez elle. Je fais une petite moue triste qu’elle s’en aille déjà mais sans réfléchir je lui dis.

« Je vais au moins te raccompagner jusqu’à chez toi, histoire qu’il ne t’arrive rien. »
Je souris et me lève avec elle, a vrai dire la raccompagner est une occasion de rester encore un peu avec elle. Je shake les mains des trois hommes, avec une accolade du guitariste en nous souhaitant une bonne fin de soirée. Je souris et je prends la main de Belle afin de ressortir du bar et marcher tranquillement avec elle jusqu’à son appartement.

Imaginer Belle rentrer toute seule, si tard le soir, hors de question, mon sang ne fait qu’un tour, j’ai pas forcément confiance en les poireaux qui trainent les rues, surtout dans la proximité des bars, moi perso je m’en fou, personne ne me cherche des noises, j’ai beau être gringalet, je suis un géant et un coup de pied de chaussure aussi imposante que les miennes ca fait un mal de chien, même pour un baraquer comme on en croise souvent. Belle est fragile et vulnérable face à ce genre d’individu alcoolisé et je refuse qui lui arrive quoi que soit, et c’est une bonne occasion de rester encore avec elle, même si c’est pour finalement me retrouver derrière la porte après l’avoir ramener, je m’en fou, au moins j’aurai le cœur léger de la savoir en sécurité.
Après avoir dit aurevoir à tout le monde, je marche avec Belle, lui tenant la main, veillant aussi a ce qu’elle n’est pas froid, car l’été a beau arrivé à grand pas, certaines nuits sont très fraiche, moi je sais supporter, mais je doute que Belle y arrive aussi.
Arrivé devant l’appartement, elle me remercie pour la soirée, me disant qu’elle avait passé une bonne soirée et que ca lui faisait du bien d’avoir eu une soirée différentes de celles qu’elle passe habituellement dans son café. Je souris en venant caresser ses cheveux doucement.

« Ca a été un bonheur de t’avoir avec moi ce soir, et je suis heureux que tu es rencontré le groupe, ca fait du bien d’avoir autre chose que des filles hystériques qui me collent »
Je ne peux me retenir de rire doucement puis elle vient m’embrasser, pour l’aider, en souriant, je me baisse un peu, afin qu’elle n’ai plus a faire des pointes pour m’embrasser, c’est le problème qu’elle soit toute petite, mais aussi que je sois très grand, ouais ben c’est notre faute a tous les deux. Je glisse ma main tout doucement au niveau de sa nuque pour approfondir tout doucement le baiser. Appréciant l’instant présent et toute la douceur qui s’émane.

Quand on fait des représentations régulières dans un lieu dit, on se retrouve souvent avec tout un groupe de femme, et comme bien des groupes de « rock » on se retrouve avec des furies qui dès qu’on les regarde par mégarde croire qu’on vient de leur faire une déclaration d’amour, limite on les demande en mariage, oui cela m’est déjà arrivé mais passons.
D’ailleurs, quand je lui parle des fans collantes, elle fait mine qu’elle pourrait être jalouse. Je ne peux que rire doucement, plissant un peu le nez, rictus d’amusement avant qu’on ne s’embrasse. Je ne peux me retenir de glisser entre deux contact de nos lèvres.

« Hum…intéressante comme information »
Je prolonge le baiser tout doucement, elle approfondit elle aussi avant de reculer un peu, me proposant d’entrer. Au fond de moi, mon âme toute entière me dit de dire oui, mais on oubliera jamais que je suis un taquin. Je ne peux que me mordiller la lèvre en murmurant, avec presque amusement.

« Tu me laisses le choix ? »
C’est bien sur une petite taquinerie, comme pour l’obliger a dire oui d’elle-même, évidemment que si elle m’invite a entrer, je vais dire oui, je n’ai aucune envie de la lâcher pour l’instant alors entrer sera avec plaisir. Je souris de nouveau en attendant sa réaction, amusé.

Je suis le genre de personne a être très rapidement jaloux, je suis possessif, jaloux mais promis je me soigne, mais quand j’aime quelqu’un, ce n’est pas a moitié, et j’ai facilement peur d’être « trahi, abandonné, laissé seul » car avec ce que j’ai vécu par le passé, j’ai de quoi avoir peur. Mais chut, j’en parle jamais. Je ne peux que rire doucement quand elle constate que j’aimerai la voir jalouse.
Puis elle me propose de rentrer chez elle, bien sur que je veux mais je voulais la taquiner en lui demandant si elle me laisait le choix et elle dit non, je ris. J’aurai aimé qu’elle s’arrête là mais elle se ravise en me disant qu’elle ne veut pas me forcer, je ne peux que faire une petite moue boudeuse qu’elle ose penser que je puisse dire non. Alors quand elle me demande mon choix. Je ne réponds pas, je souris et pour simple réponse, je m’approche d’elle, l’embrassant tendrement tout en la faisant reculer dans l’appartement, refermant la porte d’un léger coup de hanche, après avoir récupérer les clés.