soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemies.

ans, il sait pas trop ce qu'il lui a pris. invité une fille. une collègue. sans doute parce qu'elle lui avait tout bonnement offert une cigarette. puis peut-être parce qu'il travaillait sur une même affaire au boulot. oui il y avait de ça. sinon, il ne l'aurait pas invité. encore moins chez lui. mais il en avait assez d'être au boulot. alors il lui avait proposé de venir chez lui. bobbi n'était pas là en plus. alors il aurait la paix. et sans aucun doute, cela leur permettrait d'être plus efficace. il avait tout calculé. les probabilités étaient faites dans sa tête. alors il la ramena chez lui. c'était presque gênant en réalité. il hésite même avant qu'elle ne franchisse le seuil de la porte à lui demander de partir. mais il n'en fit rien. il l'invite à se découvrir, à déposer ses affaires dans un placard qui lui montre. non il ne lui prendrait pas son manteau pour le faire à sa place. n'exagérons rien. puis il lui montre le salon, là où ils pourront travailler ensemble. mais au même moment quelqu'un frappe à la porte. il lève les yeux au ciel agacé. qui venait le faire chier. il ouvre. sheyenne. il soupire. tête surprise. qu'est-ce qu'elle lui voulait celle-là. et lorsqu'elle se met à crier. à pleurer. bref, à faire du cinéma. il comprend bien. elle se vengeait des crottes de gaspard dans son jardin. il comprenait au final. lui non plus n'aurait pas aimé de voir des crottes aussi laides dans son jardin. c'est d'ailleurs pour cette raison qui les avait gentiment déplacées dans son jardin à elle. il l'écoute. le visage rigide. tais-toi sheyenne. qui lui ordonne presque dans un murmure parce qu'il n'avait clairement pas envie de se taper la honte devant la jeune femme. il la prend par le bras et la pousse pour se retrouver dehors avec lui. j'ai toujours su que t'avais un problème au cerveau, mais là, c'est quoi ton problème. il était énervé. ça ne lui faisait pas rire. ok, certes quand c'était lui qui faisait des crasses, c'était amusant. mais tout de suite quand c'était inversé c'était pas pareil. il ne rigolait pas. puis à ce moment là, la collègue ouvre la porte et de sa petite voix annonce : je peux partir, si je dérange. ans soupire. il se retourne vers la jeune femme. tu ne déranges pas du tout, c'est réglé. on va aller travailler. et là, il a une idée. il se tourne vers sheyenne puis l'embrasse. un vrai baiser langoureux. qui sans doute rappelle des souvenirs d'une relation passée. ma chérie, je disais ça pour rire. bien sûr que non je ne te quitte pas. voyons. je pense que tu es fatiguée à cause du bébé va te reposer. une voix mielleuse qui ne lui correspondait pas. et pourtant il jouait le jeu. ça lui apprendra.

soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemies.

en réalité ans il ne savait pas quoi penser de la situation. il ne savait pas s'il devait rire devant ce jeu d'acteur de sheyenne. ou le sien. ou devant la réaction de sa collègue. ou se mettre en colère contre la jeune femme de lui faire perdre son temps avec ce genre de conneries. il était partagé. il espérait qu'après qu'il l'est embrassé pour ainsi montrer à la jeune femme qu'il n'était pas le connard que la voisine prétendait qu'il soit. bon il en était un mais elle ne le connaissait pas assez pour le savoir. et c'était mieux ainsi. mais ils devaient travailler sur ce projet, c'était un projet important pour l'entreprise. et malheureusement son patron l'avait associé avec la jeune femme. il aurait pu se débrouiller seul. mais non, il se la coltinait. bref. toujours face à sheyenne. les yeux qui font des allés retours en le ciel et elle à mesure que son ouïe entend ses conneries. elle en débitait pas mal à la minute celle-là. c'était clairement pour se venger des crottes de son chat. elle lui avait bien précisé. d'ailleurs elle s'était trompée. ans l'avait repris. je sais qu'elles sont prédominantes mais ce sont celles de mon chat. puis il pensait en avoir terminé avec elle. mais non, elle revient à la charge. plus charmeuse que jamais. c'est à ce moment là qu'il a envie de rire. mais l'atmosphère devient tout d'un coup changeante à mesure que ses mains se glissent contre son torse et que ses lèvres se font plus présentes dans son cou. à quoi jouait-elle bordel. il jette un regard à sa collègue. elle est toute gênée elle ne sait pas où regarder. et ans, il ne sait pas quoi faire. à le chauffer comme ça, il n'arrive plus trop à contrôler quoique ce soit. c'était vilain de faire ça. ça restait un homme. elle restait elle. d'autant plus qu'ils avaient déjà tenté un truc ensemble. il tente de se dégager de la jeune femme. mais son corps désirait tout autre chose. sheyenne. on verra ça ce soir. ça n'allait pas marcher. il le savait. je vais m'en aller, on travaillera le projet une autre fois. bonne journée. il a envie de la retenir mais sheyenne se fait plus possessive que jamais. une fois partie, il lâche. je te déteste. parce qu'il avait perdu du temps pour ce projet. mais parce qu'elle l'avait carrément allumé.