pour une poignée de roses /may

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pour une poignée de roses

la dernière version du site est prêt. t'as passé des heures avec l'équipe marketing pour que tout soit parfait des le départ. ta nouvelle aventure, ton nouveau bébé. t'as décidé d'être encore plus grand, d'être encore plus fort. t'as payé des millions de ta propre poche pour le projet, en plus des subventions de la mairie. le bon côté d'avoir engagé le fils du maire, c'est que celui-ci t'écoute mieux quand tu parles finances. et puis, Anselm est doué dans ce qu'il fait. double bon point. t'as pas vu le maire depuis deux semaines, deux semaines durant lesquels tu t'es concentré sur ton projet, ce centre de recherches qui te fait rêver depuis des années. c'est plus facile de se perdre dans le boulot, pas vrai ? parce qu'à chaque fois que tu arrêtes de bosser, elle revient. May est partout depuis votre altercation. même ton feed Facebook est plein d'articles sur le futur mariage. et toi, tout ce que t'arrives à faire, c'est penser à cette proximité soudaine dans la salle de bain de la mairie. c'est stupide pas vrai ? t'avais jamais pensé à elle comme ça, et t'en avais aucune envie. mais elle était là, tout le temps. la main sur ton torse et ses yeux dans les tiens. deux rivières où t'avais eu envie de te noyer soudainement, oubliant le reste du monde. mais t'as su résister. c'est bien. maintenant plus qu'à attendre que ça passe, que t'oublies la sensation dans le creux de ton ventre. cette attirance que t'aurais pas su cacher de toute façon. ça va être facile de l'oublier la brune, tu ne la vois que rarement. et puis après le coup de l'autre jour, elle semble avoir oublié ton numéro. tant mieux, ce sera plus facile. crétin. elle ne t'a pas oublié, elle. tu ne t'en rends compte que trop tard, quand tu entends ton assistant de l'autre côté de la porte, a essayer d'arrêter quelqu'un. quelqu'un qui entre, May. tu serres les dents. qu'est-ce qu'elle fou là, au juste ? t'es curieux, presque amusé. faut dire que tu t'ennuyais un peu. et que t'es bizarrement heureux de la voir, la tornade. "que me vaut ta visite, Rothschild. je te manquais ?" grand sourire. sourire franc. t'es content de la voir. @schuylers

pour une poignée de roses // @Kit Wasser ※※※ Presque tout Seattle était au courant pour ton mariage avec Jackson, tu avais eu droit à un vent de marrée de la part de Sheyenne, qui était tout simplement jalouse de ton union avec le jeune Blake. Sauf que tu ne pouvais pas t’empêcher de penser à Kit, surtout cette soirée que vous aviez passé tous les deux lors de ce gala, pour remercier un homme qui s’était consacré dans la recherche. Tu avais eu droit aussi à cette fausse claque en figure, venant de la part du beau brun, qui t’avais laissée en plan. Ce matin était un truc étrange, surtout quand t’avais ouvert la porte pour te retrouver en face d’un livreur de fleur, portant dans sa main un bouquet hors de prix. Ta fille, qui se trouvait à tes côtés, trouvait cela mignon et toi aussi jusqu’à ce que tu découvres que ce n’était pas Jackson qui t’avais livré ces fleurs. Poussant un long soupir, tu remercies tout de même l’homme, le laissant quitter la demeure et de fermer la porte derrière toi. Que se passait-il ? Kit n’avait certainement pas osé t’envoyer ce genre de coli ? Si. Demandant à Rose d’aller jouer chez une amie, tu embrasses le sommet de son crâne, la laissant quitter la maison alors que pour toi, tu enfiles ton manteau et prend le bouquet de roses. Ton cœur bat la chamade, t’étais au courant que Kit avait fait ça dans l’unique but de t’emmerder, bien que cela était son genre, surtout en sachant que tu faisais des efforts pour apprendre à connaître un peu plus Jackson, surtout avec votre souper d’hier soir. Une fois le chauffeur arrivé, tu entres dans la voiture, donnant l’adresse du bureau de Wasser, en quelques minutes tu étais arrivée. Marchant d’un pas décidé, tu prends l’ascenseur pour monter les étages et arriver en face d’un long couloir, menant jusqu’au bureau de Kit. Tu entendais son assistant, il ne voulait pas te laisser entrer mais qu’importe, tu réussis toujours par avoir ce que tu veux. Poussant la porte, ton regard se fronce aussitôt avant de te tourner vers l’homme. « Merci de nous laisser seuls. » Tu refermes la porte, reposant ton regard vers Kit, qui te sortait une vanne que tu n’appréciais pas vraiment. « Dans tes rêves, ouais. » Marchant vers son bureau, tu lui lances carrément le bouquet dessus. « Tu peux m’expliquer ça ? »

(a) blue moon

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en entendant l'agitation, les bruits dans le couloir, tu ne t'attendais pas à voir apparaitre May, faut bien l'avouer. t'es même pas sur qu'elle soit déjà venu une fois, ne serait-ce que pour voir son frère. un frère que t'hésites à faire venir, lui aussi, au cas où. c'est son jumeau, il devrait pouvoir la contrôler non ? car à vrai dire, tu n'as aucune idée de ce qu'elle vient faire ici. t'as pas vu le bouquet tout de suite, tout ce que tu vois c'est son regard énervé et sa bouche que tu revois se rapprocher de toi, peu de temps avant. la soirée à la mairie t'a vraiment perturbée, t'es plus foutu d'être toi même. toi qui t'étais promis quelques mois auparavant de mettre cet aspect de ta vie en stand-by, bravo. fallait que tu sois attiré par la seule personne interdite. la plus grande de toutes les casses-pieds de Seattle. c'est donc May qui vient troubler ton silence. qui congédie ton assistant et ferme la porte, déjà chez elle. une pensée fuguasse te traverse. pourquoi ne s'est-elle jamais lancée dans les affaires ? elle a la force, l'audace, le caractère. surement un excellent élément pour n'importe qui foutu de l'engager. toi, tu pourrais le faire. être son patron, l'avoir tous les jours pas loin de toi, pouvoir lui donner des ordres sans qu'elle ne puisse t'envoyer chier... non, mauvaise idée. tu t'aliénerais en faisant ça. tu serais foutu. tu te demandes ce qu'elle te veut, la brune. elle ne met pas longtemps à te le dire, enfin, à te le demander. avant que tu ne puisses réagir, voilà que des roses te volent à la gueule. si elles sont belles, t'apprécies peu le contact des épines sur ton visage. t'as juste le temps de lever un bras, et voilà qu'elles sont là, retombées sur ton bureau, éparpillées sur tes papiers. et les aboiements de la brune. saleté de caractère. "May, ça ne va pas ?" que tu lui demandes, te levant comme pour prendre une nouvelle stature. t'es face à elle, un peu perdu, un peu agacé. "de quoi tu me parles enfin ?" tu comprends rien, t'es confus. t'as beau être malin, tu deviens facilement stupide face à elle. mais t'as quand même une piste. @schuylers

pour une poignée de roses // @Kit Wasser ※※※ En fait, tu ne savais vraiment pas si c’était Kit qui t’avais envoyé ce paquet de roses mais qu’importe, tu avais vraiment besoin de te changer ou même de te défouler sur quelqu’un. Anselm t’avait emmerdé l’autre fois, en parlant de ta relation avec son patron et la seule chose que tu espérais, était de ne pas tomber sur lui comme il travaillait avec Kit. Sans même dire un mot de plus, tu lui balances direct le bouquet de fleurs dans sa figure, fronçant le regard par la même occasion, ne lui souriant aucunement. Au fond de toi, de savoir que c’était le beau brun qui avait envoyé ces fleurs, te donnait une flamme perdue mais tu montrais tout le contraire. Ton caractère de merde venait à refaire surface, un truc que Kit voyait souvent de ta petite personne mais avec le mariage en vue, tu étais bornée et seule contre tout le monde. Il semblait détendu malgré tout, c’est ce qui te rendait encore plus de mauvaise humeur. « J’ai l’air d’aller d’après toi Wasser ? » Il restait impassible, se demandant pourquoi tu agissais de la sorte et sans le lâcher du regard, ce dernier se redresse, te faisant surtout face. « Ne joue pas les innocents avec moi, je sais que c’est toi qui m’a envoyé ces fleurs… Quel est ton problème en ce moment, tu me laisses en plan il y a trois jours et maintenant ça ? Tu me prends pour une conne peut-être ! » En fait, tu voulais sortir son visage de ta tête, surtout que t’allais te marier avec Jackson et tu voulais faire un minimum d’efforts, même si tu savais qu’il voyait Sheyenne dans ton dos. Est-ce que vous alliez passer votre vie comme ça ? À faire vos trucs chacun de votre côté ? De toute manière, tu ne croyais plus en l’amour et c’est pourquoi tu décides de mettre des barrières entre toi et Kit, histoire de bien faire les choses…

(a) blue moon

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pour une poignée de roses

tu te demandes pourquoi c'est toi qu'elle accuse, la brune. il ne semble y avoir aucune note avec les fleurs, aucun indice pouvant la porter à croire que t'as eu une minute de faiblesse. sur le coup, t'es perplexe. est-ce qu'elle essaye de trouver une bonne excuse pour te détester à nouveau ? est-ce qu'elle aurait voulu que tu lui offres des fleurs ? pourquoi tu te serais fais chier à lui envoyer un vulgaire paquet de roses ? tu vaux mieux que ça. t'as quand même plus de gouts. mais ça te perturbe qu'elle soit venue te voir, toi. vu l'état du bouquet avant qu'il ne vole dans la pièce, il était tout neuf. pas d'autres hommes engueulés, donc. toi, tu n'y comprends rien. ça te frustre, et ça t'amuse en même temps. comme une preuve qu'elle non plus, elle ne peut pas oublier ce moment. ce regard. cette tension. un instant t'hésites à lui rentrer dedans, à la confronter à propos de ça. mais tu mettrais encore des semaines à oublier, t'as pas besoin de ça. t'as pas besoin de ce semblant de relation malsaine dans ta vie, surtout pas alors qu'elle est fiancée. fiancée, ça te revient comme un éclair. ton regard se pose sur l'immense diamant qui orne sa main et t'as un pincement débile au coeur. c'est pour ça alors, qu'elle est énervée. l'heureux propriétaire du cailloux a du dire quelque chose. ce qui t'étonne, puisque tu sais qu'il n'est pas exemplaire ne la matière, ayant parlé avec Sheyenne de cet incontrôlable interdit. sa question semble être un piège qu'elle te tend. t'as pas le droit à l'erreur. t'as l'impression de marcher sur un champs de mines. "non en effet, tu sembles énervée." que tu dis, calme. elle ne peux pas t'accuser de mentir, ou tu ne sais quoi. tu te lèves pour lui faire face parce que t'as pas envie de te sentir inférieur face à elle. ou peut-être est-ce parce qu'à cette hauteur, tu peux te plonger dans son regard tempête. ta voix est posée, c'est comme ça que tu pourras la calmer. tu crois. peut-être ? "écoute, May, je ne sais pas qui t'a offert ces fleurs mais ce n'est pas moi. je te le jure." tu prends une pause, t'hésites. "et je veux que nous soyons clairs sur mes intentions : je ne suis pas en train de jouer avec toi. je ne sais pas pourquoi c'est moi que tu accuses, mais tu te trompes." tu finis par avancer, par te rapprocher d'elle. t'es bizarrement à l'aise pour un mec qui se fait engueuler. "écoute... ce qu'il s'est passé la dernière fois c'était..." t'as pas les mots. "je ne comprends pas ce que tu veux May." t'es sincère. tu jettes un oeil à la bague, encore. "jolie pierre. félicitations." t'es plus sincère. @schuylers

pour une poignée de roses // @Kit Wasser ※※※ T’étais énervée, le cri strident de ta voix pouvait se faire entendre à des kilomètres à la ronde tellement tu voulais savoir si ce bouquet de fleurs venait de Kit ou d’un amateur. Tu te croisait les doigts pour que ce soit cet homme, en face de toi, qui ait pensé à ça et pourtant, tu frémissais rien qu’à cette hypothèse. Pourquoi tu te sentais comme ça ? Il ne se passait rien entre vous deux… Si ? T’étais perdue, tu avais envie de t’enfuir le plus loin de tous ces problèmes, de faire un voyage en Italie comme tu l’as pensé la dernière fois… Tout ce stress n’était pas bon pour toi, tu en avais conscience sauf que tu ne pouvais pas te contrôler, telle une tempête qui engloutit la ville. Ton regard se veut froid, plongé dans les prunelles de Kit, ne pouvant pas lâcher le morceau puisque tu voulais avoir raison. « Ah ouais, tu crois ça toi ? » Dis-tu avec un ton de sarcasme dans ta voix. Sauf que tu restes néanmoins destabilisée, surtout quand il se redresse en face de toi, restant calme et posé, t’affirmant que ce n’était pas lui qui t’avais envoyé ce bouquet. Disait-il ça pour te faire réagir ou disait-il vraiment la vérité ? Tant de questions venaient à pénétrer dans ton esprit, tu ne savais vraiment pas quoi faire ni quoi dire alors tu restais silencieuse, la bouche légèrement entre-ouverte jusqu’à ce qu’il ne s’approche de toi. Ton cœur battait la chamade à cet instant et tu ignorais ce que cela voulait dire. Avalant difficilement ta salive, tu restes en face de cet homme, qui commence à prendre un peu plus d’importance dans ta vie sauf que tu ne voulais pas te l’avouer. T’étais tout de même fiancée à Jackson, tu ne voulais pas faire de mal à personne sauf que tu ne savais même pas ce que cette soirée voulait dire. « Je… » T’étais prête à t’ouvrir mais tu décides au dernier moment de ne pas le faire. « Ne te créer pas d’idées Wasser, ça voulait juste rien dire… » T’étais une piètre menteuse, mais tu ne voulais rien foirer. Ton regard se détourna vers ta bague de fiançailles que tu portais contre ton doigt, tu ne voulais pas faire de faux pas surtout.

(a) blue moon

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peut-être que tu aurais du lui envoyer ces fleurs, au final. excuser ce comportement que t'as eu ce jour là. lui dire que c'est pas tes ognons, qu'elle fait ce qu'elle veut. mais t'aurais mis un mot, et puis t'aurais signé, et puis tu les lui aurais surement donné toi même juste pour être sur qu'elle comprenne le message. et puis, t'aurais pas choisi des roses, mais un bouquet varié. des fleurs blanches, tes préférées. ouais, t'aurais du faire ça. maintenant c'est trop tard et tu passes pour un rustre con. et puis, tu passes surtout pour celui qui ne lui a pas envoyé de fleurs, ce qu'elle semble avoir du mal à croire. mais c'est bien vrai, t'es pas coupable. tu t'es contenté de ressasser les mots que vous avez eu, et de te demander qui est vraiment May Rothschild. parce qu'en vrai, t'en sais rien. tu sais qu'elle est mère, fille, soeur. mais t'as jamais eu l'occasion de voir d'elle autre chose que cet air pédant qu'elle garde lors des galas auxquels vous vous croisez. c'est tout. au final, cette fille pour toi c'est un mensonge, un fantôme. t'arrives pas à comprendre pourquoi elle t'accuse parce que tu ne sais rien d'elle. plus mystérieuse qu'attendu. plus vrai. tu vois que quelque chose la tracasse, mais qu'elle ne dit rien. bien sur que t'es curieux, mais t'as pas envie de la forcer à parler. elle fait ce qu'elle veut. au pire, on s'en fou non ? t'étais sensé ne plus penser à elle. ne plus la revoir avant une autre éternité. quand t'y réfléchis, tu crois te souvenir que votre dernière rencontre remonte à l'été dernier. t'as séché le reste de tes obligations depuis, tour à tour en voyage et à l'hôpital, près de Kat. May, elle ne t'a jamais manqué. jusqu'alors. t'es plus très loin d'elle, mais t'approches pas. t'as pas envie de la mettre mal à l'aise, ou tu ne sais pas quoi. mais tu demandes, quand même. "t'en es sûre ?" t'as pas envie de l'embêter, pas cette fois. tu lui donnes juste une chance de s'expliquer. "pourquoi être venu faire un scandale devant mes employés, alors ? parce que pour eux, te voir entrer dans mon bureau avec des fleurs, ça risque de vouloir dire quelque chose." tu les connais, ils sont fan de commérages. tu pourras pas les empêcher de parler de celui-là. "ton frère est dans son bureau, si tu veux aller le voir..." comme un abandon, tu te laisses poser contre le bureau, rallongeant la distance entre vos deux corps. qu'elle parte si elle veut. qu'elle reste si elle veut. c'est à elle de décider. t'as pas envie d'être celui qui se mêle du mariage d'un autre, quand bien même ce mariage soit scandaleux. @schuylers

pour une poignée de roses // @Kit Wasser ※※※ Pourquoi devais-tu faire tout ce cirque, dans le bureau de Kit alors que quelque chose n’allait pas bien chez toi ? Cette dispute avec ton jumeau t’avais anéantie, quelque chose s’était cassé en toi mais malgré tout, tu restes cette fille forte que ceux qui te connaissent très bien, voient à tous les jours. T’étais près de Kit, un énorme frisson parcourut ton corps entier, alors que tu restais en face de l’homme, plongeant tes prunelles dans les siennes en tentant d’oublier l’état dans laquelle tu étais arrivée il y a quelques minutes plus tôt, t’avais essayé de discuter avec Kit, de lui dire ce qui se passait dans ta vie et tu t’es renfermée encore. Il décide de te dire que ses employés allaient certainement se faire des idées, penser que vous étiez ensembles ou qu’il se passait quelque chose entre vous alors que tu tentais de taire ces moqueries. Tu voulais montrer que personne ne t’attaquait sauf que c’est ce qui se produisait avec le beau brun… « Depuis quand une femme envoie des fleurs à un homme dit moi ? Non parce que je n’ai jamais vu un truc pareil. » Dis-tu en roulant les yeux, laissant échapper de ta bouche un long soupir, qui voulait tout dire. Jusqu’à ce qu’il ne parle de Anselm, ton jumeau t’avait emmerdé en s’introduisant dans ta vie comme il l’avait fait et tu savais que ce n’était pas une bonne idée de venir te pointer dans son bureau, la bouche en cœur. Le laissant quitter cette étroite distance, tu passes ta main dans tes cheveux, poussant un nouveau soupir et tourner la tête vers Kit qui était revenu auprès de son bureau… « On ne devrait plus se voir tous les deux. » Ça avait sortit malgré toi de ta bouche, tu voulais mettre les points sur les i. Non, tu voyais qu’il te rendait faible, surtout quand vous étiez près l’un de l’autre et ce n’est pas une bonne chose, tu en étais consciente. « Je vais me marier et… J’ai pas envie de détruire tout ça. J’peux pas. » Tu t’étais ouverte à Kit, tentant de lui faire des signaux…

(a) blue moon

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pour une poignée de roses

la remarque de May était symptomatique d'une éducation qui la mènerait à sa perte, t'en étais conscient. un traditionalisme dans lequel elle s'était engouffrée, prête à se marier pour l'honneur et à attendre que l'homme face le premier pas. May, elle attend. elle ne vit pas, elle se laisse vivre. c'est en tout cas l'impression que t'en as. depuis quand ne vit-elle plus que pour les hommes qui l'entourent ? bonne question. ça te perturbe, ce genre de femme. ça te scandalise, même. un lavage de cerveau sociétal qui empêche les esprits les plus vifs de prospérer sous prétexte que c'est à l'homme de faire. à la femme de recevoir. c'est un sourire en coin qui vient pourtant visiter ton visage alors qu'elle refuse d'être celle qui conquiert. "ça s'appelle être une femme moderne, Rothschild, tu devrais essayer c'est revivifiant." toi t'adores recevoir des fleurs, même si c'est rare. c'est con mais c'est beau, un bouquet, ça sent bon, ça met de la couleur et de la joie dans l'existence. t'as toujours aimé les fleurs. t'as toujours assumé de ne pas être se stéréotype de l'homme fort et viril, le conquérant qui vient de son sexe libérer la pauvre pucelle. t'attrapes l'une des roses tombées, comme pour la narguer avec. mais le regard de May s'assombrit plus encore et tu sais que la suite ne va pas être agréable. tu te prépares à en prendre plein la gueule, mais ce qui vient est encore plus douloureux. "comment ça, tous les deux ?" t'as pas envie de comprendre ce qu'elle insinue. qu'il y a un truc à taire. il n'y a rien à taire. "à t'entendre, on dirait que nous sommes de vieux amants obligés de s'étreindre une dernière fois avant les grands adieux." que tu dis, un rire nerveux sur le visage. "c'est pas parce que t'as essayé de me sauter dans les toilettes de la mairie qu'il y a un truc entre nous. surtout que je sais très bien que tu n'as fais ça que pour m'emmerder." t'essayes de rationaliser. t'essayes de calmer tes pulsions. t'essayes de te convaincre toi même qu'il n'y a rien entre vous. que vous n'êtes que deux bons vieux ennemis qui se foutent l'un de l'autre. tu ne te rends pas compte de ce que tu ne saisis pas au vol, que tu détruis. ou peut-être que si, mais que t'es pas sur. tu t'étais dis, en choisissant d'avoir un enfant, que tu ne laisserais plus personne entrer dans ta vie, surtout pas ta vie amoureuse. que t'avais pas le temps. et t'as laissé la pire des catastrophes te chambouler. "donne moi une bonne raison d'arrêter de te voir. une seule raison pour que lors de notre prochaine rencontre mondaine, je ne vienne pas te saluer et me foutre de ton cavalier, ou de ta robe, ou de je ne sais quoi d'autre. parce que là, je n'en vois pas May." @schuylers

pour une poignée de roses // @Kit Wasser ※※※ Tu venais à le laisser parler, au sujet que les femmes peuvent aussi acheter des fleurs pour les hommes sauf que tu avais certains principes et celui-ci ne faisait aucunement partie de ton vocabulaire. Non, tu aimais mieux que les hommes puissent te gâter, comme bon te semble et non l’inverse. Restant donc en face du bureau de Kit, tu restais silencieuse pendant un certain moment, sans bouger le petit doigt ni même lui parler sauf que les paroles qui sortaient de ta bouche, ressemblaient à des lames de couteau sur ta langue. Jamais tu n’avais cru pouvoir t’attacher à lui et pourtant, ce dernier ne semblait pas s’en rendre compte. Son rire te laissait perplexe, tu fronces automatiquement le regard, posant tes mains sur tes hanches sans dire le moindre mot, tu le laissais discuter avec toi, alors que t’étais discrète. « Ouais t’as raison, y’a rien entre nous je ne sais vraiment pas pourquoi je te parle de tout ça. » Tu lèves les yeux au ciel, sentant une certaine rage monter en toi, surtout en sachant que tu as été conne de savoir que Kit n’était pas trop attaché à toi, comme tu le laissais prétendre. Ton cœur battait la chamade, ça se reproduisait comme avec Miles, pourquoi devais-tu t’attacher à des personnes qui n’en avaient rien à faire de toi ? Peut-être que la meilleure chose pour toi était de jouer les futures mariées, tenter de connaître Jackson et de laisser les choses allées. Tu plonges pourtant tes prunelles dans les siennes, serrant les dents lorsqu’il te demandait de lui dire une bonne raison. Tu voulais jouer ce petit jeu, redevenir cette garce sans cœur. « Je peux très bien rayer ton nom de la liste de tous les évènements, je suis quelqu’un de reconnue partout Wasser. Tu sais quoi, laisse tomber. Je croyais qu’il y avait quelque chose entre nous mais je me suis trompée. J’te laisse, je vais retrouver mon cher fiancé. » Tu te retournes, marchant vers la sortie sans le regarder.

(a) blue moon

» ◊ POUR LES INVITÉS.
» née pour être fan. (kit)
» Question pour Nate
» il en faut peu pour être heureux (nox).
» Séduire pour mieux détruire.