symphonie matinale

il n'avait pas du tout compris ce qu'il se passait. non il n'avait rien maîtrisé. il avait perdu le contrôle. ça lui était jamais arrivé. le pire dans tout ça. c'était bobbi. c'était avec bobbi qu'il avait craqué. la jeune femme tombée sur lui par hasard. par une annonce bidon. il avait finalement capitulé. tel que l'objet de ses caprices. et désormais voilà qu'il se retrouvait à avoir le palpitant qui déconne alors que ses lèvres se retrouvaient au dessus de celle de bobbi. qu'est-ce qui se passe réellement ? et il prenait goût à cet échange. ses mains posaient contre son corps. il se perdait dans ce plaisir nouveau. son parfum, ses mains le rendait complètement fou. pourquoi avait-il proposé ce bain. pourquoi l'avait-il accompagné. ça semblait pourtant si simple lorsqu'il s'agissait de simples chamailleries. le baiser s'estompe et il tente de retrouver les esprits. ses yeux ne cessent de faire des allés-retours à travers les siens. essayer de comprendre ce qu'il se passe. ce qu'elle lui a fait. il avait merdé. il avait craqué. il n'aurait pas du. elle lui dit qu'il sent la clope. il revient peu à peu à la réalité. son visage se durcit alors qu'elle lui fait un baiser chaste. elle ne devrait pas. elle ne devrait pas autant profiter. elle n'a pas le droit. et pourtant il a cette envie incessante de l'embrasser. de garder ses mains poser sur son corps. de retirer ces bouts de tissus qui l'empêche de regarder tout son corps. il ferme les yeux. qu'est-ce qu'elle lui a fait. ans il s'écarte. il prend du recul. il a déconné il le sait. il quitte le bain. avec une telle rapidité qui pourrait presque effrayé. on oublie ok ? qu'il dit tandis qu'il essayait lui même de se convaincre qu'il venait de ne rien se passer. il agissait peut-être comme un con. comme un lâche. mais il ne pouvait pas. et elle n'aurait pas du répondre à ce baiser. il quitte la salle de bain. le coeur qui éclate dans sa poitrine. en fait ans, il avait bien trop peur. bien trop peur de s'accrocher à la jeune femme. parce qu'elle l'attirait et il détestait ça qu'elle ait autant de contrôle. il détestait cette sensation de ne plus avoir les commandes. à tel point qu'il préférait lui faire des coups bas pour qu'elle ne cesse de le détester mais il ne pouvait pas arrêter de penser à ce regard posait sur lui. à cette envie partagée. quelle lâche.

symphonie matinale

un rire amer s’échappa de ses lèvres encore humide. elle aurait dû s’en douter, c’était bien trop beau. enfin. beau ? n’importe quoi, ce n’était pas si beau que ça, c’était surtout teinter de tabac. le dénit est surement sa plus grande amie. ans’ ne tarda pas à quitter l’eau en la laissant seule, elle et sa fierté qui venait tout juste de s’emballer. bobbi était honteuse d’avoir surenchérit, qu’est ce qu’il lui avait pris ? des abdos, un corps chaud, des lèvres douces et là voilà qui se laisse contrôler par ses pulsions malsaines. il n’y avait pas d’autre termes, c’était putain de malsain. embrasser son coloc qui lui fait la misère depuis le début n’était vraiment pas l’idée du siècle. oublié, c’était bien trop facile, enfantin. ils n’avaient plus quinze ans. et encore, bobbi est persuader que même des ados seraient bien plus mature que ça. rester dans sa baignoire, ou juste dans la même pièce que lui devenait oppressant. elle ne se sentait plus à sa place. comme si ça l’avait été une fois. elle y avait presque cru il y a encore quelques secondes. c’est avec des sentiments brouillés et une furieuse envie de l’insulter de tous les noms qui lui passait par la tête que la blonde se leva à son tour. gardant la tête haute et l’ignorant autant que possible, elle enroula son corps trempé autour d’une de ses serviettes. il pouvait bien lui laisser au moins ça. son sang bouillonnait, frapper dans chacune de ses veines. l’ignorer semblait être l’idée la plus saine, la plus réfléchit. sauf que bo’ elle a jamais réussis à être du genre raisonnable. se tournant vers lui, elle réduisit la distance présente entre leurs deux corps, lentement, appréciant malgré elle se rapprochement. pourtant, le rejet auquel elle devait faire face, elle l’appréciait beaucoup moins. c’est avec un regard lourd de reproche qu’elle s’ancra dans le siens, déterminer à ne pas flancher. « tu sais quoi anselm ? » ses lèvres avança doucement près de son oreille, son souffle glissant lentement le long de sa peau. « va ta faire voir. » classe et tellement distinguée, on était bien loin de la princesse parfaite. reculant son visage en le regardant droit dans les yeux, elle était prête à lui tenir tête. « tu sais aussi bien que moi qu’aucun de nous deux n’oubliera ça. » c’était doux et si intense en même temps. c'était tout simplement déroutant. ce baiser allait surement la hanter ses nuits futures et, elle ose espère qu’il en sera de même pour lui. elle n’est pas aveugle bo, elle a bien vu l’effet qu’elle lui a fait. même si c’était bref, ça c’est bien passer. le toisant une dernière fois, un sourire pleins d’orgueil et de défis à la fois, elle finit par faire tomber sa serviette et lui tourner le dos. « tu n’es qu’un lâche rothschild. » et elle n’avait certainement pas tort. elle quitta la salle de bain d’un pas qui se voulait assurer, alors qu’au fond, elle était encore bien trop chamboulé par ce baiser.